Au terme de ce test : le diagnostic d’usage nocif ou de dépendance sera posé.
Les manifestations suivantes doivent
habituellement avoir été présentes en même temps au cours des 12 derniers mois pour poser un diagnostic.
Cependant, le diagnostic de dépendance peut être posé si la consommation d’alcool est continue (quotidienne ou quasi quotidienne) pendant au moins 3 mois.

Existe t-il un désir puissant ou compulsif de consommer de l'alcool ?

Existe il des difficultés à contrôler la consommation d'alcool: son initiation et/ou interruption et/ou son niveau de consommation ?

Existe -il un syndrome de sevrage physiologique quand le patient diminue ou arrête la consommation d'alcool ?

C’est à dire la survenue d’un syndrome de sevrage caractéristique: tremblements, sueurs, anxiété, insomnie et/ou d’une consommation pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

Existe il une tolérance aux effets de l'alcool ?

Le patient a t-il besoin d’une quantité plus importante d’alcool pour obtenir l’effet désiré ? Certains sujets dépendants de l’alcool peuvent consommer des doses quotidiennes qui seraient létales ou incapacitantes chez les sujets non dépendants

Existe -il un abandon progressif d’autres sources de plaisir et d’intérêts au profit de la consommation d'alcool ?

La consommation d'alcool est -elle poursuivi malgré la survenue de conséquences manifestement nocives ?

On doit s’efforcer de préciser que le sujet était au courant, ou qu’il aurait dû être au courant, de la nature et de la gravité des conséquences nocives ; par exemple atteinte hépatite due à des excès alcooliques, épisode dépressif après une période de consommation importante ou altération du fonctionnement cognitif liée à la consommation d’une substance.