EN BREF

Après avoir repérer une consommation à risque; il est nécessaire de caractériser selon les classifications CIM-10 et DSM-V le type de d’usage, pour pouvoir ensuite intervenir au mieux.
Usage Nocif
Dépendance
Usage à risque
Usage simple
ou à faible risque
On distingue plusieurs usages selon l’approche catégorielle de la CIM-10.
le non usage
l’ usage simple
le mésusage: comprenant
  • un usage à risque
  • un usage nocif
  • un usage avec dépendance.
Il est également intéressant d’avoir une approche dimensionnelle apporté par la DSM-V: le trouble de l’usage: c’est à dire savoir à quel point le sujet a un problème avec l’alcool, et ainsi définir l’intensité de son trouble: : faible, moyen, intense.
Les troubles liés à l’usage comprennent l’existence de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques malgré un problème significatifs en lien avec la consommation
Il ne sont pas liée à un niveau de consommation.
Vous devez caractériser le type d’usage.
Respectez vous les seuils de consommation établie par Santé publique ?
  • < 10 verres standard par semaine
  • < 2 verres par jour
  • avoir des jours dans la semaine sans consommation
C’est un usage simple ou à faible risque
C’est donc un mésusage; c’est a dire soit:
Premièrement est ce un usage à risque ou trouble de l’usage à l’alcool ? Utilisons les critères du DSM-V:
Très fréquent: 13 millions ayant un usage à risque aiguë et 4 millions ayant usage à risque chronique
Consommation supérieure aux recommandations, ET donc comportant des risques
sans dommages ni dépendance.

Aiguë: on parle d’API (alcoolisations ponctuelles importantes) si > 6 verres par occasion de boire.

Chronique: si > doses recommandées par semaine.

Vous avez pu ainsi définir son intensité: léger, modérée, et intense.

Le trouble lié à l’usage comporte :
-l’usage nocif
-l’usage avec dépendance

A présent: il faut identifier si il existe une dépendance pour adapter au mieux votre prise en charge. Référençons nous à la classification CIM-10: