EN BREF
Après avoir repérer une consommation à risque; il est nécessaire de caractériser selon les classifications CIM-10 et DSM-V le type de d’usage, pour pouvoir ensuite intervenir au mieux.

Usage Nocif
= mode de consommation préjudiciable pour la santé sans critère de dépendance; responsable de conséquences négatives :
- psychologiques : dépression, ect.
- somatique : HTA, ect.
- sociale : perte de son emploi, ect.
Le patient n’a pas forcément conscience du lien entre sa consommation d’alcool et la pathologie responsable. Il pourrait alors facilement diminuer sa consommation, voire l’arrêter, si il était conscient des conséquences négatives de cette consommation, d’où l’importance de repérer ces patients
Dépendance
-Le syndrome de dépendance, selon la CIM-10, consiste en un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels la consommation d’alcool de substances entraîne un désinvestissement progressif vis-à-vis des autres activités.
-La caractéristique essentielle est le craving : le désir souvent puissant, parfois compulsif de boire de l’alcool.
-Il existe également un phénomène de tolérance (le patient a besoin d’une quantité plus importante d’alcool pour obtenir l’effet désiré) et un syndrome de sevrage à l’arrêt de l’alcool.
Après une période d’abstinence, le syndrome de dépendance peut se réinstaller beaucoup plus rapidement qu’initialement
Usage à risque
= consommation supérieure aux recommandations,
et donc comportant des risques, sans dommages ni dépendance:
Aiguë: on parle d’alcoolisations ponctuelles importantes si > 6 verres par occasion de boire.
Chronique: si > doses recommandées par semaine.
Très fréquent: 13 millions ayant un usage à risque aiguë et 4 millions ayant usage à risque chronique
Usage simple
ou à faible risque
ou à faible risque
= consommation sans dommages, sans dépendance:
respectant les seuils: 2 verres maximum par jour, 2 jours sans consommations dans la semaine
en dehors de circonstances à risque: conduite automobile, grossesse, utilisation de machines
On distingue plusieurs usages selon l’approche catégorielle de la CIM-10.
le non usage
l’ usage simple
le mésusage: comprenant
- un usage à risque
- un usage nocif
- un usage avec dépendance.
Il est également intéressant d’avoir une approche dimensionnelle apporté par la DSM-V: le trouble de l’usage: c’est à dire savoir à quel point le sujet a un problème avec l’alcool, et ainsi définir l’intensité de son trouble: : faible, moyen, intense.
Les troubles liés à l’usage comprennent l’existence de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques malgré un problème significatifs en lien avec la consommation
Il ne sont pas liée à un niveau de consommation.
Vous devez caractériser le type d’usage.
Respectez vous les seuils de consommation établie par Santé publique ?
- < 10 verres standard par semaine
- < 2 verres par jour
- avoir des jours dans la semaine sans consommation
C’est un usage simple ou à faible risque
C’est donc un mésusage; c’est a dire soit:
Premièrement est ce un usage à risque ou trouble de l’usage à l’alcool ? Utilisons les critères du DSM-V:
Très fréquent: 13 millions ayant un usage à risque aiguë et 4 millions ayant usage à risque chronique
Consommation supérieure aux recommandations, ET donc comportant des risques
sans dommages ni dépendance.
–Aiguë: on parle d’API (alcoolisations ponctuelles importantes) si > 6 verres par occasion de boire.
–Chronique: si > doses recommandées par semaine.
Vous avez pu ainsi définir son intensité: léger, modérée, et intense.
Le trouble lié à l’usage comporte :
-l’usage nocif
-l’usage avec dépendance
A présent: il faut identifier si il existe une dépendance pour adapter au mieux votre prise en charge. Référençons nous à la classification CIM-10: